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L'histoire de la Franc-Maçonnerie au Québec

Début de la Franc-Maçonnerie Moderne au Canada en 1759

Début de la Franc-Maçonnerie Moderne au Canada en 1759. Notamment, dès novembre 1759, quatre loges militaires se réunissent à Québec dans le but de créer une grande loge provinciale.

Début de la Franc-Maçonnerie Libérale au Québec en 1897

Création de la loge l'Émancipation à ce moment.

La maçonnerie dites « Régulière » compte près de 3500 membres

Elle est reliée avec la Grande Loge Unie d'Angleterre.

La maçonnerie dites « Libérale » compte près de 500 membres

Ceci incluant toutes les Obédiences majeurs au Québec.

La franc-maçonnerie a une histoire riche et complexe au Québec. Les idées républicaines qui ont conduit à la Révolution française de 1789 ont trouvé un écho au Canada.

En 1775, Benjamin Franklin et Fleury-Mesplet, membres de loges maçonniques à Philadelphie et au Grand Orient de France, ont distribué des tracts républicains à Montréal. Par ailleurs, la loge Les Fils de la Liberté, menée par Louis-Joseph Papineau, a été impliquée dans la Rébellion des Patriotes de 1837.

Au XIXe siècle, le clergé catholique québécois s’est allié au pouvoir colonial anglais pour contrer les idéaux républicains, ce qui a propagé la franc-maçonnerie anglaise dans le sud du Québec.

Vers la fin du XIXe siècle, une loge du Grand Orient de France, appelée L’Émancipation, est apparue à Montréal grâce à l’influence de la laïcisation de l’État français.

Aujourd’hui, le Québec abrite plusieurs Obédiences Libérales, dont la Grande Loge ANI du Canada, le Grand Orient du Québec, la Grande Loge Mixte du Québec, et beaucoup plus.

Voir le lien complet des Obédiences au Québec :  [VOIR OBÉDIENCES]

Les Valeurs Maçonniques

La Franc-Maçonnerie, une organisation séculaire, guide ses membres à travers l’intégrité, l’amitié, le respect et la charité. L’intégrité est maintenue par une conduite éthique et la préservation des traditions et rituels de l’Ordre.

L’amitié se cultive parmi les membres de la loge et lors d’événements maçonniques au sein de la communauté. Le respect est essentiel dans les interactions de l’Ordre et envers tous, indépendamment de leur origine. Enfin, la charité, valeur fondamentale, encourage les membres à offrir temps, ressources et compassion à ceux dans le besoin.​1​.

L’histoire de la franc-maçonnerie au Québec est riche et variée, avec des contributions significatives à la société québécoise. Par exemple, le Prix Fleury-Mesplet honore un imprimeur franc-maçon du 18e siècle qui distribuait des tracts républicains.

La franc-maçonnerie a promu l’éducation publique et les valeurs républicaines au Québec, notamment dans les loges progressistes des années 70 ​2​.

Les francs-maçons sont liés aux Shriners, qui gèrent des hôpitaux pour enfants à but non lucratif. Ces hôpitaux spécialisés traitent les enfants malgré les capacités financières de leur famille.

En somme, la franc-maçonnerie au Québec, pilier communautaire, offre soutien fraternel et contribution significative à la société par ses valeurs.

Rites et rituels

Rite Écossais Ancien et Accepté

Le Rite écossais ancien et accepté (REAA) est un rite maçonnique fondé en 1801 à Charleston aux États-Unis.

Rite Écossais Rectifié

Le Rite écossais rectifié est un rite maçonnique d'essence chrétienne. Il fut fondé lors du convent général de Wilhelmsbad en 1782.

Rite Français

Le Rite français, ou Rite français moderne, ou encore Rite moderne est un rite maçonnique constitué et codifié par le Grand Orient de France en 1783-1786.

Rite d’York

Le Rite d’York s'appuie particulièrement sur la Bible et plus encore sur l'Ancien Testament.

La Franc-Maçonnerie est une institution qui utilise un langage symbolique pour exprimer ses enseignements. Les rites maçonniques utilisent des symboles pour enseigner des leçons morales et philosophiques. Les symboles jouent un rôle crucial dans la Franc-Maçonnerie car ils servent à communiquer des idées complexes de manière concise et mémorable.

Quant aux quatre rites principaux au Québec, ils sont :

  • Rite Écossais Ancien et Accepté:
    • Le Rite Écossais Ancien et Accepté a été établi aux États-Unis en 1801 et s’est répandu mondialement.Il comporte 33 degrés pratiqués dans deux organisations complémentaires, regroupant des loges et des Hauts Grades.
    • Dans de nombreux pays, les trois premiers degrés peuvent être pratiqués dans un autre rite avant d’accéder aux degrés suivants du Rite Écossais. Le terme « Écossais » ne dénote pas une origine strictement liée à l’Écosse, mais plutôt quelque chose d’éminent, de choisi, particulièrement digne de respect et d’honneur en maçonnerie. En maçonnerie, aucun degré n’est considéré comme supérieur au troisième degré, celui de maître maçon.
    • Les degrés supérieurs au troisième sont considérés comme des « degrés latéraux », offrant une instruction ou un perfectionnement supplémentaires, plutôt que d’impliquer un pouvoir ou une supériorité particulière​1​.
  • Rite Écossais Rectifié:
    • Le Rite Écossais Rectifié est un rite maçonnique chrétien établi en 1782.  À l’origine, le RER exigeait de ses membres qu’ils soient « fidèles à la religion chrétienne » et se composait de six grades, les deux derniers dépendant de prieurés. Aujourd’hui, le rite a subi peu de changements et reste actif, surtout en France. La structure est divisée en quatre classes maçonniques, une double classe chevaleresque et deux classes dites « secrètes »​ 2​.
  • Rite Français:

    • Ce rite tire ses origines de l’introduction de la Franc-maçonnerie en France vers 1720, à la faveur de l’immigration britannique pour des raisons politiques et religieuses. Il repose sur les textes fondamentaux des Loges insulaires, notamment anglaises et écossaises, datant du XVIIème siècle, et prend en compte les apports de son développement en France au cours du XVIIIème siècle. Sa structure rituelle se compose des Loges symboliques dites de Saint Jean (travaillant aux trois premiers degrés), de Souverains Chapitres (travaillant aux grades de sagesse, soit les ordres I à IV) et d’un ordre ultime (Ve) hors de l’échelle des sept degrés ​3​.
  • Rite d’York:
    • Le Rite d’York est le plus pratiqué aux États-Unis et s’inspire de l’Ancien Testament. Le rite propose une démarche initiatique du Degré d’Apprenti au Degré de Chevalier du Temple, avec un accent sur le Temple de Salomon et les croisades. Bien que non religieux, il intègre des thèmes médiévaux.
    • Environ un million quatre cent mille membres, répartis dans environ 14 000 ateliers, pratiquent ce rite aux États-Unis, où chaque État possède sa propre Grande Loge. La progression initiatique est généralement plus rapide qu’en Europe.

Ces rites diffèrent par leurs pratiques et leurs traditions spécifiques, mais tous utilisent des symboles et des rituels pour transmettre les enseignements de la Franc-Maçonnerie.

Les rituels maçonniques transmettent des enseignements philosophiques, spirituels et moraux de manière symbolique. Ils sont exécutés lors des réunions de loge et marquent les étapes d’initiation et de progression des membres.

Le terme « rituel » fait référence à une série d’actions effectuées de manière spécifique et ordonnée. Dans le contexte maçonnique, ces actions sont souvent accompagnées de paroles spécifiques et d’utilisation de symboles. Chaque geste, parole et symbole a une signification profonde, et c’est à travers leur répétition que les membres de la Franc-Maçonnerie sont initiés aux mystères et aux enseignements de l’ordre.

Les rituels maçonniques sont généralement exécutés lors des réunions de loge et sont utilisés pour marquer les différentes étapes de l’initiation et de la progression d’un membre au sein de la loge. Par exemple, il y a des rituels spécifiques pour l’initiation d’un nouveau membre, le passage au grade de Compagnon, et l’élévation au grade de Maître Maçon.

Chaque rituel est conçu pour instruire le membre sur un aspect particulier de la philosophie maçonnique. Par exemple, le rituel d’initiation peut inclure des leçons sur l’importance de la recherche de la connaissance, tandis que le rituel de passage au grade de Maître Maçon peut inclure des leçons sur la mortalité et l’immortalité.

En somme, les rituels maçonniques sont des outils d’enseignement qui utilisent le symbolisme et la dramatisation pour transmettre les principes et les valeurs de la Franc-Maçonnerie. Ils sont conçus pour être médités et réfléchis, avec chaque membre tirant ses propres leçons et interprétations à partir de l’expérience.